L'oeuvre se présente sous la forme de quatre volets à la fois autonomes et dépendants picturalement en deux parties qui séparent la terre et le ciel. Et voilà que se dresse majestueusement, la masse inerte de la Montagne sacrée ! Saisissement des sens sémantiquement stupéfaits par la sujétion du sujet objectivement observé comme une orbe à l'horizon. Notre regard est invité à parcourir cette étendue sous un mode longitudinal et transversal et à établir les correspondances horizontales et verticales. Ne sommes-nous pas cette montagne étendue interrogeant et le ciel et la terre, les nuages, les fleurs? Les plus baudelairiens y verront la preuve la plus évidente de l'univers synesthésique de notre artiste. Cette invitation à réinventer le paysage est lancée à tous. On vous attend à la Galerie Mondoux, mercredi à 19 heures (un parking est à la disposition des visiteurs). Amuse-gueules, vins, raisins et fromages seront servis.