Chat divers
Il y a longtemps que je me réveille de bonne heure. J'aime bien. Quitte à faire de longues siestes pendant la journée. J'arrange mon horaire en fonction de celui de Julie.
Cinq heures du matin, me voilà tout pimpant à m'étirer et à faire de l'exercice.
Je fais le tour du salon pour vérifier que tout y est comme la veille.
Parfois un rayon de soleil perce les rideaux et jette une tache de lumière au milieu de la pièce tel un peintre impressionniste ; l'été, il ajoute des oiseaux, de l'autre côté du monde, qui chantent et que je m'amuse à espionner.
Ils sont si mignons ses oiseaux, si bien rendus, à la Vélasquez, qu'on en mangerait.
Je bois un peu d'eau, puis c'est plus fort que moi, j'ai envie de retrouver ma Julie et de la réveiller.
Comme moi, elle est toujours de bonne humeur et bientôt la voici sur ses pieds qu'elles chaussent de mouffettes de laine, appelées aussi pantoufles.
Puis elle me donne à manger et verse un peu d'eau dans mon plat.
Julie va parfois se recoucher ; d'autres jours, elle se prépare à déjeuner. Je la regarde en me lissant les poils.
Elle est gentille. Elle me parle.
Je la laisse me prendre et je me fais tout doux.
Depuis qu'elle ne travaille plus, elle a un peu changé ses habitudes. Elle sort moins souvent. Elle aime regarder la télé. Elle s'endort souvent en regardant la télé.
Autrefois, elle recevait souvent des amis. C'était plus vivant. Bah ! Mais qu'importe, nous sommes bien ensemble. J'aime bien l'avoir pour moi tout seul. Quand elle est triste, je la console.
Mais je m'inquiète, elle a de plus en plus de difficultés à marcher. Elle prend des pilules de toutes les sortes.
Ce matin, par exemple, pas moyen de la réveiller, elle dort comme une bûche. Pour la dixième fois, je suis allé lui faire des papouilles, mais elle ne bouge plus.
Autre bizarrerie, la porte du patio est ouverte et je sens sur mon petit museau l'air frais du matin. Habituellement, je n'ai pas le droit d'aller dehors. Maintenant, je sors faire un tour, puis je reviens.
C'est moins drôle si Julie ne me gronde pas en m'ordonnant de rentrer.
Ma nourriture est déjà dans mon plat avec de l'eau.
J'attends que Julie se lève. J'ai hâte. C'est une belle journée, le soleil brille. J'ai vu ces oiseaux qui viennent me narguer.
Bon, je retourne voir Julie.
Cinq heures du matin, me voilà tout pimpant à m'étirer et à faire de l'exercice.
Je fais le tour du salon pour vérifier que tout y est comme la veille.
Parfois un rayon de soleil perce les rideaux et jette une tache de lumière au milieu de la pièce tel un peintre impressionniste ; l'été, il ajoute des oiseaux, de l'autre côté du monde, qui chantent et que je m'amuse à espionner.
Ils sont si mignons ses oiseaux, si bien rendus, à la Vélasquez, qu'on en mangerait.
Je bois un peu d'eau, puis c'est plus fort que moi, j'ai envie de retrouver ma Julie et de la réveiller.
Comme moi, elle est toujours de bonne humeur et bientôt la voici sur ses pieds qu'elles chaussent de mouffettes de laine, appelées aussi pantoufles.
Puis elle me donne à manger et verse un peu d'eau dans mon plat.
Julie va parfois se recoucher ; d'autres jours, elle se prépare à déjeuner. Je la regarde en me lissant les poils.
Elle est gentille. Elle me parle.
Je la laisse me prendre et je me fais tout doux.
Depuis qu'elle ne travaille plus, elle a un peu changé ses habitudes. Elle sort moins souvent. Elle aime regarder la télé. Elle s'endort souvent en regardant la télé.
Autrefois, elle recevait souvent des amis. C'était plus vivant. Bah ! Mais qu'importe, nous sommes bien ensemble. J'aime bien l'avoir pour moi tout seul. Quand elle est triste, je la console.
Mais je m'inquiète, elle a de plus en plus de difficultés à marcher. Elle prend des pilules de toutes les sortes.
Ce matin, par exemple, pas moyen de la réveiller, elle dort comme une bûche. Pour la dixième fois, je suis allé lui faire des papouilles, mais elle ne bouge plus.
Autre bizarrerie, la porte du patio est ouverte et je sens sur mon petit museau l'air frais du matin. Habituellement, je n'ai pas le droit d'aller dehors. Maintenant, je sors faire un tour, puis je reviens.
C'est moins drôle si Julie ne me gronde pas en m'ordonnant de rentrer.
Ma nourriture est déjà dans mon plat avec de l'eau.
J'attends que Julie se lève. J'ai hâte. C'est une belle journée, le soleil brille. J'ai vu ces oiseaux qui viennent me narguer.
Bon, je retourne voir Julie.
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