Freud, Reich, le sommeil

Boy ! i fait frette, tabarouette s'à rue Bigaouette !
Dormir, quelle joie ! Un des grands plaisirs de la vie après le spaghetti, le poulet et les hamburgers.
Mon sommeil est souvent superficiel cependant. L'âge sans doute. (?)
Cela reste la meilleure façon de vraiment relaxer, de renouveler son énergie.
Freud a fait l'hypothèse qu'il y aurait une tendance à rechercher la quiétude absolue pour l'être vivant, soit la pulsion de mort. Ce qui semble un peu morbide.
Il voulait dire, comme manger à satiété quand on a faim, ou éjaculer, pour en finir avec la pulsion.
Mais ce n'était qu'une hypothèse. Reich n'était pas d'accord avec lui. D'ailleurs, il n'aimait pas non plus ses cravates (?).
Reich arrivait pour rencontrer ces psychanalystes constipés de Vienne et ils les voyait saliver sur sa femme. Il pensait que ce n'était que des frustrés sexuels.
Reich croyait que Freud arrivait dépité à la fin de sa vie parce qu'il s'était rendu compte qu'il ne pouvait vraiment guérir la névrose, encore moins la psychose.
Il atteignait le sommet de la frustration quand un de ses patients demandait le remboursement de ses séances d'analyse.
Qui sait si un jour nous trouverons le moyen de guérir le type qui se prend pour Napoléon ?
D'ailleurs, que savons-nous vraiment? Que l'eau mouille ; que le feu brûle. Deux et deux font quatre.
Cependant, deux et deux font quatre ne sont que des symboles mathématiques qui, s'ils réfèrent à une réalité, ne révèlent rien de l'essence profonde (pléonasme?) des choses phénoménales ou, et, nouménales.
Et Dieu dans tout ça?
Pourquoi nous faut-il absolument un Dieu?
Une autre hypothèse. Cela dit, il y a un mystère de la conscience. Si le magma d'atomes qui nous forment crée une conscience, pourquoi l'univers ne serait pas elle-même une conscience? Hein? Hein? Hein!
(Freud et Reich. Freud en avait un petit, un cigare.)