Flash photographique. Juste au moment où il allait prendre une photo, la bombe est tombée. Cela se passait à Hiroshima. Les Américains s'en tirent avec n'importe quoi : bombe atomique, bombe au napalm au Vietnam. Pourtant, il y a plein de gens sympas qui jouent de la guitare, comme Rick Beato (YouTube); ses trois enfants ont l'oreille absolue. Le petit Dylan est particulièrement doué. Et les Américains ont inventé l'ordinateur maison. Les boutons à quatre trous. Les fleurs en plastique. (Roy Lichenstein. Wham Bang thank you Mam !)
La plupart des individus aspirent à une forme de dépassement. On peut parfois se sentir comme Bouddha sous son arbre qui attend l'illumination et qui espère trouver enfin la réponse aux questions de l'univers et de la vie. On peut aussi être tiraillé par le Je qui est toujours curieux des gens, des choses de la vie, des milles choses à faire, à explorer et à désirer.
La Ferme des Murmures Dans une vallée encaissée, loin des routes et des regards, s’étendait la ferme des Murmures. C’était une terre rude, bordée de pins sombres et de rivières capricieuses. Là vivait Anselme, un homme taillé dans le bois brut, avec sa femme, Clémence, et leurs trois enfants : Léonie, seize ans, Bastien, quatorze ans, et la petite Maïa, dix ans. Anselme avait choisi ce lieu pour une raison simple : il voulait élever ses enfants à l’abri du monde, loin de ses vices, de ses machines, de ses idées qui corrompent. Pour lui, la société était une bête vorace, prête à dévorer l’innocence. Clémence, douce mais résolue, partageait sa vision, bien que parfois, dans l’ombre de ses pensées, une lueur d’inquiétude vacillait. La ferme était leur royaume. Ils cultivaient des pommes de terre, des choux, des carottes ; ils élevaient des chèvres et des poules. Anselme avait appris à ses enfants à lire dans de vieux livres qu’il jugeait purs : des récits de la terre, des poèmes sur...
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