Journal d'un poisson 14
Je me lève, tel un Dieu de l'Olympe, il est cinq heures trente.
Café et demi-pomme.
Reverrais-je un jour ce fameux combo franco-italien, cette Citroën-Ferrari, qu'il doit être plaisant de conduire sur les chemins de l'extase, quand on sait maîtriser le moteur!, soit la belle Audrey?
Je sens que nous avons eu un béguin réciproque.
Elle aime les vieux répugnants libidineux et j'aime les jeunes fraîches.
Faits pour nous entendre.
Elle aimerait sûrement venir s'ennuyer dans ce deux pièces et regarder des projections de fractals sur une musique transe.
Elle deviendrait mon double tantrique et sur une virilité juvénile retrouvée, elle chevaucherait, tandis que je tiendrais ses grosses fesses de maman italienne.
Ensuite, nous aurions des jumeaux : des jumeaux mongoloïdes, preuve de notre démesure génétique.
Bien sûr, nous serions déçus pendant un temps... les premiers quarante ans, mais les qualités du coeur valent bien les lueurs de l'intelligence froide, comme le disait Goebbels.
Et puis, grâce aux progrès des sciences chromosomiques, nos jumeaux deviendraient des êtres exceptionnels.
Un serait un formidable danseur de claquettes dépassant en renommée Fred Astaire et Gene Kelly, puis il deviendrait astrophysicien revoyant la copie d'un dénommé Einstein.
L'autre embrasserait la carrière de pianiste virtuose : le premier à interpréter le fameux Concerto pour le nez et deux mains.
Ensuite, il se recyclerait dans la recherche médicale trouvant la solution à toutes les maladies.
Deux prix Nobel dans la même famille, cela est trop d'honneur pour Audrey et moi !
Qu'attends-tu pour venir enchanter mon existence?
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