Journal d'un poisson 18
Je lis Paul et Virginie, récit rousseauiste de deux jeunes personnes qui grandissent ensemble sur une île et découvrent l'amour.
Sans doute l'inspiration pour "Le Lagon Bleu", s'il n'y a pas l'équivalent dans le monde anglo-saxon.
C'est naïf comme récit si on excepte la possession d'esclaves !
Le récit devient intéressant quand Virginie doit partir sinon ils seraient restés dans le bonheur plat, et le bonheur écrit blanc comme disait l'autre.
Vu aussi un film espagnol qui a un thème semblable. Un petit garçon qui devient amoureux d'une Ana. Un roman de Ducharme a le même sujet.
Est-ce possible ou est-ce la projection un peu pervers d'adultes retardés?
Quoi qu'il en soit, ce n'est pas un service à leur rendre ! Aux enfants, je veux dire.
Un petit garçon ou une petite fille n'ont pas à devenir amoureux à huit ou neuf ans. Ils sont pas mal mieux de rester dans leur monde insouciant et asexué.
C'est à se demander si l'amour n'est pas une calamité. Même si il ne se passerait rien autrement...
Mais l'humain ordinaire vit l'amour en dualité, amour et haine, tandis que l'amour véritable, certains disent, est un principe universel si on atteint un certain plan de conscience. Tout est amour, à ce niveau.
Les récits ou romans qui mettent en scène des romans sont souvent la projection d'adultes.
La Guerre des Tuques, par exemple. Les enfants aiment bien jouer à la guerre, mais le socialisme Québécois veut imaginer un monde pacifique... comme si c'était le Québec qui allait déclencher la Troisième guerre mondiale !
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