Miscellanées culturelles : Paul et Virginie, Ali Baba, et cetera. (Ça rime !)
J'ai terminé la lecture de Paul et Virgine de mon ami Jacques-Henri Bernadin de Saint-Pierre.
Le livre a été publié en 1788 et l'auteur avait des problèmes d'argent. Il a lancé une souscription comme Dali au début de sa carrière qui proposait (c'est Gala qui s'occupait de jouer les marchandes) à de riches aristocrates ses futurs chef-d’œuvres qui se sont retrouvés dans les musées.
Ses premiers tableaux étaient de petite dimension : du vrai travail d'orfèvre, de maître. J'ai vu son fameux tableau Persistance de la Mémoire au MOMA à New York (son fameux truc des montres molles) et c'est un mini-tableau. Les Demoiselles d'Avignon (des putes!) de Picasso, lui fait six pieds sur quatre (de visu). Il y aussi le Jardin de Monet qui remplit tout un mur : son jardin grandeur nature, quasiment.
Pour revenir à Paul et Virginie, un récit pastorale, d'après l'auteur, c'est une charmante histoire débordant de naïveté et de bons sentiments chrétiens... Bon, les personnages principaux possèdent des esclaves ! mais ils sont bons avec eux ! Contrairement au méchant colon qui est très méchant et que Paul et Virginie réprouve. Ils aident même une esclave marronne et plaident sa grâce.
(Dans le long préambule, l'auteur, féministe avant l'heure, y fait l'éloge des femmes et souligne leur rôle constructif pour toute l'humanité.)
La vie dans les colonies de l'île de France est intéressante pour nous de la Nouvelle-France. (L'Île de France était le nom de l'île Maurice dans l'océan Indien jusqu'en 1810, ainsi que la colonie établie par le Royaume de France au cours du xviiie siècle. Administrée par la Compagnie française des Indes orientales, elle faisait partie du premier empire colonial français.)
La description que fait l'auteur du rôle du gouverneur qui porte son vrai nom dans le roman, Bertrand-François Mahé de La Bourdonnais, ne doit pas être très éloigné de celui des gouverneurs de la Nouvelle-France. Il semble très préoccupé par la vie de ses compatriotes, veillant à leur bien-être, assurant la justice.
J'ai souvent remarqué que le gouvernement français était attentif à la vie des expatriés, des voyageurs qui ont des problèmes... Contrairement à un autre gouvernement proche de nous. (On ne le dirait pas présentement avec les Gilets Jaunes que le gouvernement français aime son peuple...)
Paul et Virginie a aussi été porté à l'écran, comme on dit, dans une mini-série, en six parties. On peut la voir sur YouTube : https://www.youtube.com/watch?v=GBckXhExYQc
C'est bien joué. Un des premiers rôles de Véronique Jannot, suite à cette autre série si charmante, Le Jeune Fabre. Il y a aussi cette comédienne qui joue la mère de Virginie qui jouait dans Le Jeune Fabre, une belle femme aux yeux clairs, Michèle Grellier : Sophie de la Tour.
Une belle musique de Georges Delarue. Une série qui est un bon produit français comme on savait le faire en 1974.
Scène complaisante de nudités... qu'on aime bien! Virginie qui nage à poil, l'esclave à la Joséphine Baker. Les Français ne sont pas des pudibonds ! Je me demande si cette série n'a pas inspiré Le Lagon Bleu et ses suites ?
Dans la série, on a ajouté quelques épisodes pour étoffer le court roman. On y insiste davantage sur la vie des esclaves. On ne dira jamais assez le dur combat des Blancs pour abolir l'esclavage ! La lutte a été longue ! Restons vigilants comme disent les féministes, les acquis sont fragiles, les stremmes droites...
Je vous assure que mes grands-parents ne possédaient pas d'esclaves, ni mes ancêtres de Nouvelle-France. Nous avons tout fait, tout seuls ! Déraciner les arbres, pavé les routes, érigé les villages avec leurs mille clochers.
- Ali Baba et les Quarante voleurs avec Fernandel est un film de 1954 qui n'a pas tourné à Marseille. Aujourd'hui, le réalisateur, Jacques Becker, n'aurait pas eu besoin d'aller au Maroc pour faire couleur locale !
https://fr.wikipedia.org/wiki/Ali_Baba_et_les_Quarante_Voleurs_(film,_1954)
La belle du film... bon, passons, restons courtois. Les critères esthétiques ont changé !
Ce qui est bien avec les vieux films est leur absence de censure idéologique. Le film ouvre avec une vente de femmes pour les harems ! 150 piastres pour une femme avec des voiles et qui dansent du ventre. Dans le harem, les gardiens ont des bâtons. Le riche et les bandits ont des fouets. C'est toute la brutalité de cette culture moyen-orientale que l'on montre sans tabous.
- Liza de Marco Ferreri, de 1972, qu'on peut voir à la chaîne de Canal Plus, avec Catherine Deneuve et son compagnon de l'époque Marcello Mastroianni Spaghetti (?). J'aime bien le cinéma de cette période, 1965 à 1975 environ. Il y a une liberté de tons que nous avons perdue. Cependant, c'est aussi le cinéma de la déconstruction.
Nous avons tellement bien critiqué notre méchante société qu'elle est en train de s'effondrer. Maintenant, l'idée à la mode est d'être anti-Blancs. Comme toutes les modes, elle va passer.
Si vous insistez sur les races, c'est votre problème. Donc, vous avouez implicitement qu'elles existent. Moi, Par conséquent, j'avoue que j'aime bien la mienne de race. J'aime aussi les vôtres... mais faites pas chier ! Il n'y a personne qui peut se mettre sur un piédestal ; reste que les pays de Blancs ont instauré la démocratie, le féminisme, l'écologie et les droits de la personne qui vous permettent de nous critiquer ad nauseam.
Prenez garde à ne pas jeter l'eau du bain à force de vouloir déconstruire ce qui nous a pris des siècles à bâtir.
(Véronique Jannot dans l'eau : quelle comédienne !)
Le livre a été publié en 1788 et l'auteur avait des problèmes d'argent. Il a lancé une souscription comme Dali au début de sa carrière qui proposait (c'est Gala qui s'occupait de jouer les marchandes) à de riches aristocrates ses futurs chef-d’œuvres qui se sont retrouvés dans les musées.
Ses premiers tableaux étaient de petite dimension : du vrai travail d'orfèvre, de maître. J'ai vu son fameux tableau Persistance de la Mémoire au MOMA à New York (son fameux truc des montres molles) et c'est un mini-tableau. Les Demoiselles d'Avignon (des putes!) de Picasso, lui fait six pieds sur quatre (de visu). Il y aussi le Jardin de Monet qui remplit tout un mur : son jardin grandeur nature, quasiment.
Pour revenir à Paul et Virginie, un récit pastorale, d'après l'auteur, c'est une charmante histoire débordant de naïveté et de bons sentiments chrétiens... Bon, les personnages principaux possèdent des esclaves ! mais ils sont bons avec eux ! Contrairement au méchant colon qui est très méchant et que Paul et Virginie réprouve. Ils aident même une esclave marronne et plaident sa grâce.
(Dans le long préambule, l'auteur, féministe avant l'heure, y fait l'éloge des femmes et souligne leur rôle constructif pour toute l'humanité.)
La vie dans les colonies de l'île de France est intéressante pour nous de la Nouvelle-France. (L'Île de France était le nom de l'île Maurice dans l'océan Indien jusqu'en 1810, ainsi que la colonie établie par le Royaume de France au cours du xviiie siècle. Administrée par la Compagnie française des Indes orientales, elle faisait partie du premier empire colonial français.)
La description que fait l'auteur du rôle du gouverneur qui porte son vrai nom dans le roman, Bertrand-François Mahé de La Bourdonnais, ne doit pas être très éloigné de celui des gouverneurs de la Nouvelle-France. Il semble très préoccupé par la vie de ses compatriotes, veillant à leur bien-être, assurant la justice.
J'ai souvent remarqué que le gouvernement français était attentif à la vie des expatriés, des voyageurs qui ont des problèmes... Contrairement à un autre gouvernement proche de nous. (On ne le dirait pas présentement avec les Gilets Jaunes que le gouvernement français aime son peuple...)
Paul et Virginie a aussi été porté à l'écran, comme on dit, dans une mini-série, en six parties. On peut la voir sur YouTube : https://www.youtube.com/watch?v=GBckXhExYQc
C'est bien joué. Un des premiers rôles de Véronique Jannot, suite à cette autre série si charmante, Le Jeune Fabre. Il y a aussi cette comédienne qui joue la mère de Virginie qui jouait dans Le Jeune Fabre, une belle femme aux yeux clairs, Michèle Grellier : Sophie de la Tour.
Une belle musique de Georges Delarue. Une série qui est un bon produit français comme on savait le faire en 1974.
Scène complaisante de nudités... qu'on aime bien! Virginie qui nage à poil, l'esclave à la Joséphine Baker. Les Français ne sont pas des pudibonds ! Je me demande si cette série n'a pas inspiré Le Lagon Bleu et ses suites ?
Dans la série, on a ajouté quelques épisodes pour étoffer le court roman. On y insiste davantage sur la vie des esclaves. On ne dira jamais assez le dur combat des Blancs pour abolir l'esclavage ! La lutte a été longue ! Restons vigilants comme disent les féministes, les acquis sont fragiles, les stremmes droites...
Je vous assure que mes grands-parents ne possédaient pas d'esclaves, ni mes ancêtres de Nouvelle-France. Nous avons tout fait, tout seuls ! Déraciner les arbres, pavé les routes, érigé les villages avec leurs mille clochers.
- Ali Baba et les Quarante voleurs avec Fernandel est un film de 1954 qui n'a pas tourné à Marseille. Aujourd'hui, le réalisateur, Jacques Becker, n'aurait pas eu besoin d'aller au Maroc pour faire couleur locale !
https://fr.wikipedia.org/wiki/Ali_Baba_et_les_Quarante_Voleurs_(film,_1954)
La belle du film... bon, passons, restons courtois. Les critères esthétiques ont changé !
Ce qui est bien avec les vieux films est leur absence de censure idéologique. Le film ouvre avec une vente de femmes pour les harems ! 150 piastres pour une femme avec des voiles et qui dansent du ventre. Dans le harem, les gardiens ont des bâtons. Le riche et les bandits ont des fouets. C'est toute la brutalité de cette culture moyen-orientale que l'on montre sans tabous.
- Liza de Marco Ferreri, de 1972, qu'on peut voir à la chaîne de Canal Plus, avec Catherine Deneuve et son compagnon de l'époque Marcello Mastroianni Spaghetti (?). J'aime bien le cinéma de cette période, 1965 à 1975 environ. Il y a une liberté de tons que nous avons perdue. Cependant, c'est aussi le cinéma de la déconstruction.
Nous avons tellement bien critiqué notre méchante société qu'elle est en train de s'effondrer. Maintenant, l'idée à la mode est d'être anti-Blancs. Comme toutes les modes, elle va passer.
Si vous insistez sur les races, c'est votre problème. Donc, vous avouez implicitement qu'elles existent. Moi, Par conséquent, j'avoue que j'aime bien la mienne de race. J'aime aussi les vôtres... mais faites pas chier ! Il n'y a personne qui peut se mettre sur un piédestal ; reste que les pays de Blancs ont instauré la démocratie, le féminisme, l'écologie et les droits de la personne qui vous permettent de nous critiquer ad nauseam.
Prenez garde à ne pas jeter l'eau du bain à force de vouloir déconstruire ce qui nous a pris des siècles à bâtir.
(Véronique Jannot dans l'eau : quelle comédienne !)
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