Journal d'un poisson 21
Tiens, le combo physico-chimico-électrique que j'appelle moi se lève un peu plus tard que d'habitude.
Une nuit fort giboyeuse pour le contenu des rêves dont je n'ai retenu que de vagues morceaux, des bribes éparses qui s'étiolent au bout de mes neurones pour disparaître dans le néant du souvenir.
Bizarrement, je me lève avec l'idée d'écrire un sermon mortuaire comme Bossuet, si je me souviens bien, qui s'est rendu célèbre par ce moyen littéraire.
J'avoue qu'il manque à ma culture qui n'est pas si étendue si on considère le vaste univers qu'elle remplit de toutes les façons.
En voici les prémices. Ne vous laissez pas troubler par le pessimisme qui s'en dégage, c'est le but visé, écrire de la façon la plus sombre possible, par jeu, avec un rictus ironique au coin de la lèvre.
"J'arrive au bout de ce pénible et mystérieux pensum que l'on appelle la vie, dans laquelle on ne choisit pas d'entrer, qu'on choisit parfois de quitter, mais que, le plus souvent, on endure jusqu'aux souffrances ultimes.
Vraisemblablement, dans quelques heures je râlerai mon dernier soupir, les yeux exorbités par la douleur, tandis qu'une dernière larme traversera ma joue boursouflée par la morphine..."
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