The Lamb Lies Down on Broadway
Wikipédia : "The Lamb Lies Down on Broadway est le sixième album studio du groupe progressif Genesis sorti en . Il est présenté sous la forme d'un double album-concept. L'ensemble de l'œuvre raconte l'histoire de Rael, jeune New Yorkais d'origine portoricaine et de son voyage dans des mondes fantastiques imaginés par le chanteur Peter Gabriel, qui a écrit la totalité des textes4, tandis que les autres membres du groupe ont composé la totalité de la musique. En France, l'album est disque d'or (cent mille exemplaires vendus)5. C'est le dernier album de Genesis avec Peter Gabriel."
Pour les admirateurs de la première heure, celle du Genesis avec Peter Gabriel, c'est sans doute le dernier grand album du groupe, et la fin de l'ère progressive du groupe.
La musique dite progressive est un genre qui allait presque disparaître avec The Walls de Pink Floyd qui date de 1980. Ensuite, quelques groupes, comme Dream Theater, allait reprendre le flambeau.
Et les amoureux de ce style musical ont toujours gardé une admiration plus ou moins nostalgique de cette période où les
musiciens osaient écrire de la musique compliquée. Il faut avouer que parfois cela a pu frôler la grandiloquence et la prétention, mais ô ! combien d'albums réussis qui s'écoutent encore bien et sont redécouverts par de plus jeunes oreilles.
Pour revenir à Genesis, leur chef-d'oeuvre progressif reste "Selling England by the pound" où toutes les pièces ont quelque chose de particulier, même l'interlude acoustique où Phil Collins chantait seul une chanson au complet.
Pour une fois, il n'avait pas l'air de s'ennuyer. Peut-on douter du goût profond de Phil Collins pour le Genesis des débuts?
Le Genesis après le départ de Peter Gabriel a connu le succès. Il a su devenir plus populaire, moins compliqué, mais cependant était-il encore un groupe progressif? Écoute-t-on Mama en pensant qu'il s'agit d'un classique de ce style élaboré?
Donc, ce dernier album de Genesis qui embrasse avec profusion, un album double, qui embrasse trop. L'album ne suit pas une progression avec un crescendo. Il manque quelque chose pour que l'auditeur soit totalement convaincu. Pour l'écouter au complet, il faut s'y atteler. Il y avait l'aspect
un peu racoleur de plaire aux Américains.
Néanmoins, il y a de grands moments de rock dans ce vinyle d'autrefois. Le piano de Tony Banks au début et son incroyable solo sur Riding the Scree sont à souligner. La voix de Peter Gabriel dans In the Cage. Phil Collins allait reprendre la pièce avec un jeu d'éclairage époustouflant (un grand moment du rock!). Steve Hackett dans
Cuckoo Cocoon joue une belle partition de guitare, une guitare assez discrète sur le reste de l'album : il n'y a pas de grands solos comme dans The Musical Box. Le court instrumental, Hairless Heart, est le parfait exemple de ce qu'on appelait la musique progressive.
Un groupe québécois "The Musical Box" a rejoué au complet l'album. Le groupe Genesis a même salué leur performance.
Le Québec, petit pays, comme la Belgique francophone, autre petit pays dans le pays, a toujours eu un goût particulier pour la musique progressive qui mariait la musique classique de l'Europe et la vitalité du rock de l'Amérique.
Genesis a joué ce spectacle à Montréal en 1975.
(Cette diapositive qui illustrait les visions de Rael n'a pas été choisie pour le spectacle.)
Pour les admirateurs de la première heure, celle du Genesis avec Peter Gabriel, c'est sans doute le dernier grand album du groupe, et la fin de l'ère progressive du groupe.
La musique dite progressive est un genre qui allait presque disparaître avec The Walls de Pink Floyd qui date de 1980. Ensuite, quelques groupes, comme Dream Theater, allait reprendre le flambeau.
Et les amoureux de ce style musical ont toujours gardé une admiration plus ou moins nostalgique de cette période où les
musiciens osaient écrire de la musique compliquée. Il faut avouer que parfois cela a pu frôler la grandiloquence et la prétention, mais ô ! combien d'albums réussis qui s'écoutent encore bien et sont redécouverts par de plus jeunes oreilles.
Pour revenir à Genesis, leur chef-d'oeuvre progressif reste "Selling England by the pound" où toutes les pièces ont quelque chose de particulier, même l'interlude acoustique où Phil Collins chantait seul une chanson au complet.
Pour une fois, il n'avait pas l'air de s'ennuyer. Peut-on douter du goût profond de Phil Collins pour le Genesis des débuts?
Le Genesis après le départ de Peter Gabriel a connu le succès. Il a su devenir plus populaire, moins compliqué, mais cependant était-il encore un groupe progressif? Écoute-t-on Mama en pensant qu'il s'agit d'un classique de ce style élaboré?
Donc, ce dernier album de Genesis qui embrasse avec profusion, un album double, qui embrasse trop. L'album ne suit pas une progression avec un crescendo. Il manque quelque chose pour que l'auditeur soit totalement convaincu. Pour l'écouter au complet, il faut s'y atteler. Il y avait l'aspect
un peu racoleur de plaire aux Américains.
Néanmoins, il y a de grands moments de rock dans ce vinyle d'autrefois. Le piano de Tony Banks au début et son incroyable solo sur Riding the Scree sont à souligner. La voix de Peter Gabriel dans In the Cage. Phil Collins allait reprendre la pièce avec un jeu d'éclairage époustouflant (un grand moment du rock!). Steve Hackett dans
Cuckoo Cocoon joue une belle partition de guitare, une guitare assez discrète sur le reste de l'album : il n'y a pas de grands solos comme dans The Musical Box. Le court instrumental, Hairless Heart, est le parfait exemple de ce qu'on appelait la musique progressive.
Un groupe québécois "The Musical Box" a rejoué au complet l'album. Le groupe Genesis a même salué leur performance.
Le Québec, petit pays, comme la Belgique francophone, autre petit pays dans le pays, a toujours eu un goût particulier pour la musique progressive qui mariait la musique classique de l'Europe et la vitalité du rock de l'Amérique.
Genesis a joué ce spectacle à Montréal en 1975.
(Cette diapositive qui illustrait les visions de Rael n'a pas été choisie pour le spectacle.)
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