Boudhha : "J'suis fatigué, là!" (Fiction)
Vint le jour en temps terrestre où le Bouddha put s'absorber complètement dans le Nirvana, tous les humains ayant réalisé leur nature ultime et atteint le Soi.
Il avait appris à aussi aimer le groupe, Nirvana, même si les paroles de "Smells Like Teen Spirit", le laissait songeur... comme tout le monde !
À ce moment précis qui n'existe pas, puisque le temps est une illusion, la secrétaire de Bouddha qui est le parfait sosie de l'actrice Raquel Welch mais avec plus de fesses (il avait toujours aimer ce sex-symbol) lui demande s'il accepte de donner une entrevue à la chaîne Canal Universel. Évidemment, l'entrevue sera reçue par toutes les consciences de façon consciente ou inconsciente, de manière intuitive ou déductive, selon l'atome central de chaque ion mental.
- Bien sûr.
Bouddha a cette qualité qu'il ne sait jamais pris pour un autre et a toujours considéré le point de vue du quidam de la rue, l'être simple. L'humain parfait est un plombier mais qui respecte les devis et n'essaie pas de rouler les clients.
L'interviewer se présente et il a cinq ans. Il a l'apparence de cet ami avec qui Bouddha aimait jouer au même âge. Ils aimaient bâtir des châteaux de sable.
- Siddhārtha, lui dit-il, le nommant par son prénom, crois-tu que l'univers va continuer sous sa forme actuelle ou sera résorbé maintenant que toutes les consciences ont réalisé le Soi?
- Bonne question. Je ne sais pas. Personne ne peut le savoir, la volonté divine étant un mystère infini. Peut-être y aura-t-il une nouvelle phase dans la création des univers infinis, parallèles, limités et illimités. La Conscience est généreuse, elle aime la multitude, le tumulte et le bruit ; mais elle aime aussi la Paix et le Silence.
- Oui, mais le bonheur, c'est lassant à la fin !
Et nos deux amis d'éclater de rire. Ils reprennent pendant un instant la construction d'un château qui se transforme aussitôt en une nouvelle version du château de Versailles.
- Toi, mon sacripant, lance Bouddha à son ami, je te reconnais là, tu as toujours aimé prétendre être Louis XIV.
- Cocher, préparez nos chevaux, ordonne Louis XIV.
Et nos deux amis se retrouvent à chevaucher de magnifiques étalons dans la Pampa argentine.
- Siddhārtha, pourquoi l'Argentine?... Ah oui, ta fameuse histoire d'amour avec Beatrix...
- Tu connais la légende du gaucho Gil? Je te la raconterai plus tard. Tu te souviens quand on voulait devenir batteur dans un groupe de rock?
- Oui, j'avais convaincu mes parents de m'acheter les baguettes, mais je n'ai jamais eu la batterie !
- "Et moi, et moi, à propos, et moi
Chu rendu à dos de chameau."
Il avait appris à aussi aimer le groupe, Nirvana, même si les paroles de "Smells Like Teen Spirit", le laissait songeur... comme tout le monde !
À ce moment précis qui n'existe pas, puisque le temps est une illusion, la secrétaire de Bouddha qui est le parfait sosie de l'actrice Raquel Welch mais avec plus de fesses (il avait toujours aimer ce sex-symbol) lui demande s'il accepte de donner une entrevue à la chaîne Canal Universel. Évidemment, l'entrevue sera reçue par toutes les consciences de façon consciente ou inconsciente, de manière intuitive ou déductive, selon l'atome central de chaque ion mental.
- Bien sûr.
Bouddha a cette qualité qu'il ne sait jamais pris pour un autre et a toujours considéré le point de vue du quidam de la rue, l'être simple. L'humain parfait est un plombier mais qui respecte les devis et n'essaie pas de rouler les clients.
L'interviewer se présente et il a cinq ans. Il a l'apparence de cet ami avec qui Bouddha aimait jouer au même âge. Ils aimaient bâtir des châteaux de sable.
- Siddhārtha, lui dit-il, le nommant par son prénom, crois-tu que l'univers va continuer sous sa forme actuelle ou sera résorbé maintenant que toutes les consciences ont réalisé le Soi?
- Bonne question. Je ne sais pas. Personne ne peut le savoir, la volonté divine étant un mystère infini. Peut-être y aura-t-il une nouvelle phase dans la création des univers infinis, parallèles, limités et illimités. La Conscience est généreuse, elle aime la multitude, le tumulte et le bruit ; mais elle aime aussi la Paix et le Silence.
- Oui, mais le bonheur, c'est lassant à la fin !
Et nos deux amis d'éclater de rire. Ils reprennent pendant un instant la construction d'un château qui se transforme aussitôt en une nouvelle version du château de Versailles.
- Toi, mon sacripant, lance Bouddha à son ami, je te reconnais là, tu as toujours aimé prétendre être Louis XIV.
- Cocher, préparez nos chevaux, ordonne Louis XIV.
Et nos deux amis se retrouvent à chevaucher de magnifiques étalons dans la Pampa argentine.
- Siddhārtha, pourquoi l'Argentine?... Ah oui, ta fameuse histoire d'amour avec Beatrix...
- Tu connais la légende du gaucho Gil? Je te la raconterai plus tard. Tu te souviens quand on voulait devenir batteur dans un groupe de rock?
- Oui, j'avais convaincu mes parents de m'acheter les baguettes, mais je n'ai jamais eu la batterie !
- "Et moi, et moi, à propos, et moi
Chu rendu à dos de chameau."
Air connu ! ("Lindberg", Péloquin et Charlebois.)
- Combien de chansons connais-tu, Siddhārtha?
- Au moins 6,02 par 10 exposant 23... Veux-tu entendre l'histoire illusoire de mon amour pour Beatrix de Buenos Aires?
- Si Dieu le veut, je le veux...
(Oeuvre : Nancy avec un soleil)
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