Le cinéma : ancien art maintenant asservi à la rectitude politique

En préambule, une liste de films à éviter si vous ne voulez pas avoir l'impression d'être amputé de la moitié de votre 
cerveau : tous les films avec Adam Sandler, Vin Diesel, Jackie Chan, Chuch Norris, Dany DeVito : certains avec Morgan Freeman ou Diezel Washington, les Noirs démographiques, je les confonds ; certains films avec John Cusak, Jack Black, Johhny Depp, médiocres comédiens ; Meryll Streep, la sorcière anti-Trump et, à une époque, proche d'Harry Weinstein, le "Dieu" déchu ; Sally Field, trop insipide ; Meg Ryan, on ne la reconnaît plus. J'en oublie sûrement.

Évidemment, il y a des exceptions. Justement je viens de regarder un film avec Vin Diesel, un plagiat du génie français, de Jules Verne qui a presque tout inventé dans le domaine de la science-fiction (avec Stevenson, Defoe), qui se passait sur une île aux trésors ; il faut avouer que le film était bien fait et beau à regarder. Moment pénible où Vin Diesel chante accompagné par un ukulélé dont il veut donner l'illusion de jouer.

Pour en venir à notre sujet, le cinéma, qui était autrefois une forme d'art, quand il y avait une masse critique de grands réalisateurs aujourd'hui disparus (Rossellini, Fellini, Antonioni, Bergman, Kubrick...), est aujourd'hui un moyen de faire de l'argent par le pur divertissement. On donne ce que le public attend avec les codes sociologiques de notre époque qui sont basés sur le marxisme culturel qui entend modeler les consciences selon certains paramètres que recoupent tous les ismes idéologiques de la gauche sociétale : féminisme, anti-racisme, multiculturalisme, etc.

Ainsi, si c'est le scénario maintes fois exploités de l'avion qui est détourné par un ou des terroristes, il y a certaines balises à respecter. Règle capitale : ce n'est pas le musulman barbu à la mode salafiste qui est le coupable ! Celui-ci est médecin ou exerce une profession noble, ou est père de famille. Il est victime de préjugés du méchant caucasien (appelé "red neck" aux États-Unis) qui aura sa leçon un peu plus tard. Si ça se trouve, c'est lui le coupable. Il est soit Russe ou Allemand. Le coupable est rarement Noir. Encore moins une femme !

Depuis 2010, la femme est parfaite. Elle n'a pas de pénis (ça va venir grâce aux progrès de la cybernétique!), mais elle en a! Elle en a plus que tous les mecs du film réunis! Et quel cerveau ! Pratiquement le niveau d'Einstein, si ce n'est pas plus ! Sans elle, le grand homme ne serait rien (exemples : les récits biographiques de Stephen Hawkins et de Steve Jobs).

Elle peut être Noire, ou Latine, ou Asiatique parce que les segments démographiques de ces groupes sont en pleine progression, d'autant plus que la Chine est de plus en plus présente comme pays investisseur dans l'industrie cinématographique.

Une année, c'était l'année des "latinos" aux Oscars. Une autre année, celle des Noirs, l'an dernier, c'était celle des femmes. L'an prochain, ce sera peut-être les bisexuels transgenres du Connecticut. Peu importe, c'est juste une question d'images qui, éventuellement, devrait rapporter de l'argent ou en faire perdre comme la nouvelle version féministe de Star Wars qui fait suer tous les admirateurs de la première heure.

Et que penser des films d'animation? Souvent des chef-d'oeuvres au point de vue du dessin par ordinateur, la technique a tellement évolué. Cependant, il faut se taper la morale inévitable du film, souvent écologique par les temps qui courent.

Bref, depuis, je dirais, les années 2005, un peu plus ou un peu moins, le cinéma est devenu un art d'emmerdeurs où il est devenu impossible d'échapper à la morale de ces donneurs de leçons qui contrôlent les médias et à qui rien n'échappe. Les jeux vidéos ont été épargnés pendant quelques décennies à la censure idéologique, c'était le refuge des jeunes hommes névrosés qui portaient des lunettes, mais depuis quelques années celle-ci a rattrapé ces concepteurs.



Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

Los Americanos

De notre nature duelle, par Shri Ananda Levine

La Ferme des Murmures (nouvelle)