La Mort : poème optimiste !

Quand on vieillit
... À deux ans !
Le temps devient précieux.
Chaque seconde compte.
Chaque instant qui passe
et qui ne revient pas est une possibilité de plénitude.
Au loin,
l'horizon indéfini du paysage de notre oubli.
Autrefois, il fut un être
Puis... Son souvenir lointain pour quelques personnes ou des milliards
Cela ne change rien à l'affaire
C'est comme si on n'avait jamais existé.
Et l'arbre de l'hiver
Qui a appris à résister à l'hiver
Fort de son immobilité
Verra marcher des générations
Comme des feuilles qui tombent à l'automne
Comme des feuilles qui renaissent au printemps
Mais cet arbre aussi disparaîtra
Et le ciel et la terre
Et Mozart et ta mère
Un jour 
Nous ne rentrons plus à la maison

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