De la complexité dans les arts
Qu'est-ce qui vous plaît le plus? Un Jackson Pollock?
Ou un Bougeureau ?
Je serais curieux de poser cette question à un enfant.
J'ai tendance à penser que, spontanément, le spectateur moyen préférerait le Bouguereau. Son tableau donne une impression immédiate de beauté, tandis que le Pollock est une oeuvre qui s'inscrit dans l'évolution historique de la peinture. L'abstrait demande un plus haut degré d'élaboration intellectuelle qui tend vers une approche plus contemplative des arts et du monde en général.
Et entre "La Petite Musique de Nuit" de Mozart et un des concertos Brandebourgeois de Bach. La première est une oeuvre aérée, comme évidente, tandis que l'autre est touffue et dense et se prolonge en variations savantes.
On peut aimer les deux, évidemment.
Et entre Gymnopédie numéro un de Satie et un concerto de piano de Prokoviev?
Que conclure? Que la complexité n'est pas un synonyme de plaisir immédiat, mais qu'elle peut aussi s'apprécier à un degré plus élevé ; cependant, l'oeuvre qui nous saute aux yeux en "Ah" d'admiration n'est pas forcément le signe d'une naïveté de quidam.
Ou un Bougeureau ?
Je serais curieux de poser cette question à un enfant.
J'ai tendance à penser que, spontanément, le spectateur moyen préférerait le Bouguereau. Son tableau donne une impression immédiate de beauté, tandis que le Pollock est une oeuvre qui s'inscrit dans l'évolution historique de la peinture. L'abstrait demande un plus haut degré d'élaboration intellectuelle qui tend vers une approche plus contemplative des arts et du monde en général.
Et entre "La Petite Musique de Nuit" de Mozart et un des concertos Brandebourgeois de Bach. La première est une oeuvre aérée, comme évidente, tandis que l'autre est touffue et dense et se prolonge en variations savantes.
On peut aimer les deux, évidemment.
Et entre Gymnopédie numéro un de Satie et un concerto de piano de Prokoviev?
Que conclure? Que la complexité n'est pas un synonyme de plaisir immédiat, mais qu'elle peut aussi s'apprécier à un degré plus élevé ; cependant, l'oeuvre qui nous saute aux yeux en "Ah" d'admiration n'est pas forcément le signe d'une naïveté de quidam.
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