Prenez un abonnement (fiction)
J'espérais, il n'y a pas si longtemps, un rapprochement avec une belle jeune femme dont j'admirais le style, la grâce et l'intelligence évidemment. Ah ! Qu'est-ce qu'elle était intelligente !... Non, je l'ajoute pour montrer que je ne suis pas superficiel, non pas qu'elle n'était pas intelligente, mais elle n'est pas doctoresse en physique nucléaire... et moi non plus! Elle est d'une bonne intelligence avec toutes les références qu'une personne contemporaine doit posséder.
L'intelligence, de toute façon, est très surcotée.
Après quelques échanges par courriel, notre relation a rencontré son Waterloo, puisqu'elle n'a pas cru bon de répondre à deux de mes courriels.
Je le déplore parce que je crois que j'aurais pu lui apporter quelque chose. Quoi? Je ne sais pas, mais déjà notre différence d'âge me donnait plus d'expériences de la vie.
C'est dommage pour elle.
Cette déconvenue m'a donné l'idée de proposer à mes futures conquêtes des abonnements. Quand nous payons pour un produit, nous lui accordons une valeur plus grande. Ainsi, le collectionneur d’œuvres picturales est prêt à payer des millions pour une toile qui valait peut-être que le prix de trois baguettes autrefois.
L'abonnement... à moi, comporterait plusieurs niveaux. À 5 euros (c'est pas cher!) par mois, la personne abonnée (je pense à une femme) aurait le droit de devenir mon amie Facebook et pourrait m'écrire par courriel et me téléphoner une fois par semaine, le samedi matin à dix heures (je suis libre en général à cette heure). Pour 10 euros par mois, au forfait de cinq euros s'ajouterait la possibilité de prendre un café, une fois par semaine, ou d'aller au cinéma. Enfin, le méga-abonnement à 15 euros par mois offrirait l'incroyable possibilité de développer une relation sentimentale ou sexuelle, et, cerise sur le gâteau, quand la relation
serait bien établie, l'abonnement deviendrait gratuit pour une période d'essai qui varierait selon les circonstances.
Je crois bien être le premier à émettre ce concept. Les hommes sont en général ceux qui recherchent une relation. Par conséquent, une femme qui proposerait le même service aurait assurément beaucoup plus de succès.
(Toute ressemblance avec une personne réelle est fortuite.)
L'intelligence, de toute façon, est très surcotée.
Après quelques échanges par courriel, notre relation a rencontré son Waterloo, puisqu'elle n'a pas cru bon de répondre à deux de mes courriels.
Je le déplore parce que je crois que j'aurais pu lui apporter quelque chose. Quoi? Je ne sais pas, mais déjà notre différence d'âge me donnait plus d'expériences de la vie.
C'est dommage pour elle.
Cette déconvenue m'a donné l'idée de proposer à mes futures conquêtes des abonnements. Quand nous payons pour un produit, nous lui accordons une valeur plus grande. Ainsi, le collectionneur d’œuvres picturales est prêt à payer des millions pour une toile qui valait peut-être que le prix de trois baguettes autrefois.
L'abonnement... à moi, comporterait plusieurs niveaux. À 5 euros (c'est pas cher!) par mois, la personne abonnée (je pense à une femme) aurait le droit de devenir mon amie Facebook et pourrait m'écrire par courriel et me téléphoner une fois par semaine, le samedi matin à dix heures (je suis libre en général à cette heure). Pour 10 euros par mois, au forfait de cinq euros s'ajouterait la possibilité de prendre un café, une fois par semaine, ou d'aller au cinéma. Enfin, le méga-abonnement à 15 euros par mois offrirait l'incroyable possibilité de développer une relation sentimentale ou sexuelle, et, cerise sur le gâteau, quand la relation
serait bien établie, l'abonnement deviendrait gratuit pour une période d'essai qui varierait selon les circonstances.
Je crois bien être le premier à émettre ce concept. Les hommes sont en général ceux qui recherchent une relation. Par conséquent, une femme qui proposerait le même service aurait assurément beaucoup plus de succès.
(Toute ressemblance avec une personne réelle est fortuite.)
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