Quelques films (chronique culturelle)

 "La Haute Société" de Woody Allen, le proscrit, avec Kristen... la fille de "Twilight", le demi-navet, Kristen Stewart, l'air baveux de la jeunesse flamboyante et d'autres acteurs dont j'oublie le nom.

Woody ne joue pas dans ce film, il a juste réalisé, écrit le scénario, dirigé les acteurs, choisit la musique, les lieux du tournage...

C'est un bon Woody et nous sommes tellement coutumiers de sa maîtrise du processus narratif que le film nous semble un bon cru de son oeuvre, mais juger par rapport à l'ensemble de la proposition cinématographique contemporaine, il est très bon. Tout est parfait : les décors, les costumes, les plans, le type qui amenait du café.

Notre bon maître nous sert sa recette habituelle : la judaïté avec ses forces et ses travers et ses personnages habituels, le rusé, le sombre philosophe, la réaliste, le voyou ; ensuite un de ses thèmes de prédilection les "relationships", les relations amoureuses si contradictoires, à la fois exaltantes et troublantes. Le tout enrobé d'une bonne dose d'humour et d'ironie.

L'action se situe avant la Seconde guerre mondiale et je ne savais pas que les moeurs étaient si légères : ça couchait assez vite, comme aujourd'hui sauf que les filles n'ont pas toutes de tatouages.

Un autre film qui date celui-là de 1962, "Loeil du Malin" de Claude Chabrol avec Stéphane Audran (dans la vraie vie la femme de Chabrol), Jacques Charrier, l'ancien époux de Brigitte Bardot avec qui elle a eu un fils qu'elle a peu considéré, et d'autres acteurs, un Allemand.

L'histoire se déroule en banlieue de Munich dans un village dont j'oublie le nom. Un journaliste et écrivain Français doit écrire un papier quelconque... Il ne cause pas allemand mais par hasard il rencontre le personnage de Stéphane Audran, joué par Stéphane Audran, qui l'aide à acheter des clopes dans un dépanneur : parle, parle, jase, jase, elle, Stéphane Audran, l'invite à la maison où elle vit avec son époux qui ne parle qu'allemand, un jovial écrivain qui a surmonté toutes ses angoisses liées à la guerre.

Notre Français tombe amoureux de la femme, Stéphane Audran, très en beauté dans sa jeunesse, elle n'a pas ce vernis froid qu'elle aura plus tard dans d'autres films. Il est une catastrophe d'individu, antipathique et arrogant. Il engueule le personnel de maison, donne un petit coup de pied à un enfant en passant, pour le plaisir. Il va même jusqu'à saboter la voiture de son rival allemand.

Tout ça finira... je ne vous dis pas comment. 

Y a-t-il un sous-thème de la rancœur de la France humiliée par l'Allemagne en filigrane? C'est bien possible. Si j'étais plus intelligent, je vous en beurrerais épais là-dessus. 

Le film est en noir et blanc et la musique classique est délicieuse.

"L'Arbre de Noël", en voilà un film de mélodrame mélodramatique, avec Bourvil et d'autres acteurs parce qu'il est rare de voir un film avec un seul acteur. Scénario:  à la suite d'une explosion en plein vol d'un avion transportant une bombe atomique qui n'explose pas, un petit garçon de dix ans est irradié (par quoi?) et est atteint par la leucémie. Il est incurable. Il va mourir et, avec une incroyable lucidité, il le sait et il l'accepte. Ah ! les gosses!

Mais son père qui est riche (ils vivent dans un château, ce qui est bien pratique quand on est châtelain) entend bien le combler de bonheur et de cadeaux le temps qui lui reste à vivre : un tracteur, des loups, de la gomme, rien n'est trop beau pour enchanter les derniers instants de sa vie dramatique... Il a la... leucémie!

C'est dans ce film qu'on entend la réplique célèbre, passe-partout : "On est capable d'envoyer un homme sur la Lune , mais..." Ici, vous rajoutez ce que vous voulez qui a un lointain rapport avec le fait d'envoyer des astronautes sur la Lune : "On n'a pas d'argent pour guérir le cancer ; "Il y a des gens qui crèvent de faim..." ; "Mon chat a fait une hépatite et les médecins ne l'ont pas guéri".

La musique qui accompagne le film est le célèbre "Jeux interdits" popularisé à la guitare par Andrès Ségovia... à moins que ce soit Narciso Yepès? Quoi qu'il en soit les deux guitaristes jouaient séparément et sur des guitares différentes. Ici il est interprété à la harpe et au piano. Voilà quelques informations qui devraient vous bouleverser.



  

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