Si vieillesse pouvait, si jeunesse savait...
... Ou bien le contraire. Quelle ironie de la vie qu'il fasse attendre le vieil âge pour vraiment profiter de la vie. On les voyait ces vieux (avant la pandémie) qui embarquaient sur ces immenses paquebots à multiples étages pour visiter douze pays en quinze jours. Le temps de débarquer pour une après-midi et de glaner superficiellement la saveur culturelle d'une ville : tout au plus un succédané de tourisme pour un ersatz de vitalité avant la disparition dans le néant. Heureusement, les jeunes Québécois, grâce au travail de leurs aînés, peuvent maintenant voyager et vivre vraiment leur jeunesse. C'est aussi superficiel mais avec l'avantage d'avoir encore un beau corps et sans les tabous des années religieuses du Québec. Mais peut-être que je fais de l'âgisme. Je voudrais l'éternité mais avec un corps de vingt-cinq ans. Vite ! "Transhumanisez-nous" la jeunesse perpétuelle !