"Deux jours à New York" de Julie Delpy

 Julie Delpy a ses admirateurs depuis qu'elle a tourné la trilogie des Before avec Ethan Hawke, réalisée par Richard Linklater.

Si on ne la connaît pas, on l'aime encore plus : une belle blonde, mince dans la vingtaine, Française... SI on la connaît... Une gauchiste. Au début de sa carrière, elle était très arrogante et prétentieuse, déjà féministe, un peu hystérique...

Ça se comprend parce que dans les années 80 et 90 les réalisateurs français avaient la manie (la perversion?) de déshabiller toutes les jeunes femmes qui débutaient au cinéma, limite pédophilie : Vanessa Paradis, Valéries Kaprisky, Marutska Detmers, etc. Elles y passaient toutes.

De ce point de vue, Julie Delpy a bien fait de s’exiler aux États-Unis pour qu'on s'intéresse à elle comme actrice, scénariste et réalisatrice.

Elle a dû réaliser trois films jusqu'à maintenant. Deux comédie et un film plus tragique, des films qui ont eu des critiques mitigées. Le chef-d'oeuvre reste à venir. 

N'est pas Woody Allen qui le veut, même si on tourne à new York comme dans "Deux jours à New York".

Tout l'humour repose sur la différence entre la mentalité américaine que Delpy trouve coincée et celle des Français, moins dans la rectitude politique.

Cela donne des scènes assez curieuses comme celle où le père du personnage de Delpy (son vrai père) essaie de communiquer avec Chris Rock qui le prend pour un cinglé... avec raison !

Et sa soeur qui se promène à moitié-nue. Cette autre scène où le père égratigne un véhicule polluant (4 x 4) avec une clef. La scène où l'ami de sa soeur achète du cannabis, ce qui scandalise le Noir plus constipé qu'on pourrait le croire.

Et est-ce si fréquent les couples mixtes? Non, mais gauchiste Delpy aime le croire. Elle est si ouverte et tout et tout.

En conclusion? Rien.


 

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