Jouer les prolongations
"Or, tout dernièrement m'étant trouvé sur le point de faire le dernier couac ! j'ai songé à rechercher la clef du festin ancien, où je reprendrais peut-être appétit. La charité est cette clef.* (Rimbaud)
- Voilà que j'ai en commun avec le célèbre poète puisque je suis arrivé sur le seuil du "dernier couac", mais brillamment sauvé de l'oubli définitif par une équipe multidisciplinaire du monde médical. Hommage à toutes ces personnes qui travaillent dans nos hôpitaux !
Par reconnaissance, je dois les honorer et rendre signifiante mon insignifiance (qui ressemble à la vôtre probablement).
Je n'ai plus d'illusions sur les objets (une oeuvre artistique) que je pourrais laisser ou sur le souvenir impérissable que garderont les individus qui ont pu me connaître.
Le temps qu'il me reste est pour résoudre l'énigme de la vie et de la conscience.
Je fais un pari sur la transcendance, sur un éveil possible de la Conscience qui me tirerait de la colle gluante du matérialisme. Mais qu'est-ce que cette réalité? telle est la question.
* L'œuvre qui s'annonce aura donc quelque chose d'une autobiographie, dont l'enjeu sera de savoir si le poète peut inverser une destinée placée sous le signe de "la haine", et retrouver le chemin de "la charité", c'est-à-dire de l'amour." http://abardel.free.fr/petite_anthologie/prologue.htm
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