Si nez mat (cinéma, chronique)
Ah non !| Un film québécois ! Qui a envie de rester dans son caca et de regarder un film qui renvoie à sa "problématique" existentielle? Voir un film québécois ne fait pas rêver son Québécois... Notre meilleure période, ce sont les films comme "Deux femmes en or". Un cinéma qui nous ressemble : vulgaire, grossier, primaire.
Quoi qu'il en soit, quand l'ordi ne fonctionne pas, on regarde ce qu'il y a à Ciné-Pop. Les acteurs québécois sont bons, mais notre façon de causer le français nous limite énormément à l'exportation. En passant, plus les acteurs sont stupides, plus ils sont bons? Ici, Roy Dupuis, un "taiseux" monosyllabique ; là, le gros Depardieu, débile sauvé par l'art et sa femme.
Voici ce qu'en a pensé le Devoir :
Un chauffeur de taxi misanthrope se prend de curiosité, puis d’amour, pour une jeune passagère mystérieuse. Sur une prémisse étonnante rendue crédible par le naturel des formidables Roy Dupuis et Christine Beaulieu, le cinéaste Patrick Gazé bâtit une intrigue qui emprunte au film noir uniquement pour mieux en détourner les codes et qui comporte son lot de développements inattendus, mais toujours vraisemblables dans le contexte, celui-ci évoqué avec force précision par l’auteur et son directeur photo Jean-François Lord. Quelques longueurs plombent le mitan du film, mais le dernier tiers se resserre et culmine sur un dénouement franchement irrésistible. Non, ceci n’est pas un polar, mais c’est un sapré bon film.
On constate qu'on fait partie d'une société matriarcale quand on voit davantage le mec à poil que l'actrice principale, assez jolie. La fille assume en bon produit de l'idéologie "féministante" qui domine ici depuis la perte du référendum gagné par les Yvettes, les féministes de droite.
Mais pourquoi faut-il que le personnage soit d'origine polonaise, comme l'écrivain (l'excellent Jerzy Kosinski, "L'Oiseau Bariolé")? Roy Dupuis devient André Kosinski, chauffeur de taxi.
C'est une façon d'aller chercher des subventions de Téléfilm Canada? Traiter de la vie de la "diversité? La merveilleuse diversité parée de toutes les vertus! Il y a aussi un personnage italien. On croit au début qu'il fait partie de la mafia italienne. Que nenni ! Vous avec vos clichés sur l'Autre !
Autre film, autres lieux, autres moeurs, autre époque. "Cours privé" avec la troublante Élisabeth Bourgine, beau physique avec la touffe rétro. Un film français des années 80, un peu perverse. Les films des années 80 en France semblent illustrés les "fantasmes" de réalisateurs libidineux dans la cinquantaine. Oui, la gauche décadente a bien fait couler la France. La gauche est comme les nuées de sauterelles en Afrique : quand elles passent, il ne reste plus rien.
On peut noter les changements depuis 1986 : aucun graffiti merdique, pseudo-artistique ne maculait les murs de la ville. Le film se passe à Neuilly mais quand même. Je suis sûr que Neuilly est aussi tachée par ces hordes d'anarchistes qui ne respectent plus rien dans toutes les villes occidentales.
Autre changement notable : il n'y a que des Français de souche dans le film, la population n'ayant pas encore été remplacée par les Noix et les Arbres.
Emmanuelle Seigner y joue un des rôles. On a peur au début... de son air bête, puis on s'habitue. Elle semble toujours sur la défensive cette fille ! Comme si on allait forcément lui parler de son violeur de mari (Roman Polinski). Tiens, un autre Polonais. On fait beaucoup de ski en Pologne.
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