Du Bonheur, par Shri Ananda Levine
N'importe quel enfant de cinq ans est plus philosophe que Socrate. Il sait quand il est heureux et quand il ne l'est pas.
Il n'a pas besoin de théoriser un improbable avenir qui le rendrait plus heureux que l'éternel présent qui est le décor constant de sa présence.
(Que pensez-vous de cette dernière phrase? Un peu prêchi-prêcha?... Comme l'expression prêchi-prêcha!)
En général, l'être humain (et même l'être non-humain) est heureux quand il se sent relié avec son être profond.
Avec le temps, il a souvent besoin d'une autre personne pour se sentir appartenir à ce monde.
Ce qui entraîne la dépendance.
Il a la sensation qu'il lui manque quelque chose si l'autre n'est pas là, si l'autre lui retire son amour.
Par conséquent, le bonheur véritable est quand cette source est en soi-même, ce qui est le cas de toute façon, puisque l'autre ne fait que révéler à nous-même notre propre monde intérieur.
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