Bouddha

Nous sommes tous des bouddhas qui attendent sous un arbre la réponse à toutes nos questions l'état ultime d'un bonheur entrevu pendant une nanoseconde un jour de pluie alors que le tonnerre grondait au loin et qu'il faisait chaud malgré tout et que le ciel sombre qui transportait des nuages noirs et gris nous faisaient craindre une lointaine apocalypse qui n'arrivera jamais malgré tout parce que sous des dehors banals nous sommes tous sous l'arbre de Bouddha à attendre que le ciel s'ouvre que le coeur s'illumine et que la joie infinie transforme notre finitude si ce mot veut bien exister.

Quelques références :

Bodhi est un terme pāli et sanskrit (devanāgarī : बोधि ; chinois : pútí ; japonais : bodai ; tibétain : byang-chub1) signifiant « intelligence », « connaissance parfaite », « révélation », « éveil »2. Dans le bouddhisme ce terme désigne la délivrance, l'illumination, ou l'état d'éveil d'une personne libérée du saṃsāra, le cycle des renaissances et le tourbillon des passions3. L'arbre de la Bodhi est vénéré comme un symbole de l'éveil du Bouddha.

L’arbre de la Bodhi est un arbre important dans le bouddhisme, car c'est sous cet arbre, ficus religiosa, qui se trouve à Bodhgaya que le Bouddha atteignit l'éveil (ou l'illumination), un état appelé bodhi. Cet arbre fait l'objet d'une grande vénération parmi les bouddhistes, et des foules de pèlerins viennent pour le voir et se recueillir tout au long de l'année.

Le Figuier des pagodes, ou Pipal (nom scientifique Ficus religiosa) (en sanskrit : pippala1), est une espèce d'arbres du genre Ficus (famille des Moracées). Dans les textes védiques, il est appelé ashvattha. Dans le bouddhisme il s'agit de l'arbre de la Bodhi.




Bodhi désigne historiquement l’éveil spirituel de Gautama Bouddha, supposé avoir eu lieu après 49 jours de méditation sous un ficus religiosa, et nommé de ce fait arbre de la Bodhi4.

Le terme bodhi est souvent utilisé pour qualifier le stade d'un bouddha ayant atteint l'éveil parfait (samyaksaṃbodhi en sanskrit ; sammāsambodhi en pali1), mais il est aussi utilisé pour d'autres stades d'éveil tel que celui de l'arhat5.

On associe généralement la bodhi avec l'atteinte du nirvāṇa, les deux termes étant d'ailleurs fréquemment employés comme synonymes, alors que pourtant des distinctions peuvent être faites5. Ainsi, selon Philippe Cornu : « On ne confondra pas nirvâna et Éveil, même si ces notions sont intimement liées. Le nirvâna a un rapport direct avec la libération de la souffrance et des conditionnements, tandis que l'Éveil est un phénomène de nature cognitive qui implique la manifestation pleine et entière de la sagesse, c'est-à-dire de la connaissance directe et non conceptuelle de la Réalité telle qu'elle est6. »

Les moyens d'atteindre la bodhi varient selon les véhicules et les écoles bouddhistes, du fait de l'interprétation de l’enseignement du Bouddha (Dharma) et des textes qui en ont résulté. Par exemple, des écoles du bouddhisme hīnayāna font reposer l'éveil sur la pleine compréhension des quatre nobles vérités et la réalisation des Trente-sept éléments de l'Éveil1 ; des écoles du bouddhisme mahāyāna utilisent six ou dix perfections (pāramitā) ou encore les Terres de bodhisattva.

Degrés d'éveil[modifier | modifier le code]

On peut distinguer trois sortes d'éveil1,7.

L'éveil du shravaka[modifier | modifier le code]

Le śrāvaka, auditeur ou disciple, atteint la bodhi avec l'aide des enseignants, devenant au stade final un arhat.

L'éveil du pratyekabuddha[modifier | modifier le code]

Le pratyekabuddha atteint la bodhi par ses propres efforts, sans l'aide des enseignants, et il n'enseigne pas non plus.

L'éveil du bouddha parfait[modifier | modifier le code]

Un bouddha pleinement éveillé (samyaksambuddha) est considéré comme la forme parfaite, la plus compatissante et la plus omnisciente d'un bouddha qui a pleinement saisi le Dharma par ses propres efforts et est capable de le transmettre aux autres de telle sorte qu'eux aussi soient délivrés du cycle du saṃsāra. Dans le bouddhisme mahāyāna, on considère souvent que l'éveil des shravaka et pratyekabuddha n'est pas le véritable l'éveil, complet et insurpassable (anuttara-samyak-sambodhi), tel que celui du Bouddha historique1.

Selon la cosmologie bouddhiste, nous sommes actuellement dans le Bhadrakalpa (« kalpa fortuné1 »), éon censé durer 236 millions d'années et pendant lequel des bouddhas apparaissent, dont le nombre varie selon des textes, d'une poignée à un millier. Dans le Bhadrakalpika Sūtra (en), Shakyamuni est identifié comme le quatrième d'entre eux, le prochain devant s’appeler Maitreya8(p296).

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