Liberté (fiction)
Liberté !| Liberté, j'écris ton nom.
Ce mot est un des plus beaux de la langue française, davantage par sa signification que sa sonorité, quoiqu'il sonne bien dans plusieurs langues.
"Libertad, libertad, libertad!", répète l'hymne national argentin.
Il y a aussi cette incroyable prestation qui ouvrait le festival de Woodstock de Richie Heavens : "Freedom ! Freedom!" Comme ça juste à la guitare. Et la foule a été soulevée par cet incroyable chant qui avait beaucoup de résonnance à l'époque de la guerre du Vietnam.
J'ai toujours ressenti un grand appel vers la liberté, mais la vie est faite de multiples obligations auxquelles on n'échappe pas même quand on est enfant : l'école, les parents, la fratrie, les vrais et les faux camarades, etc.
Heureusement, on trouve des moyens pour y échapper.
J'ai toujours eu le sentiment que le regard des autres me maintenanient dans une image qui me rendait prisonnier. Prisonnier de leurs opinions sur moi, de leur amour ou de leur dédain, mais dans tous les cas cette prison, imaginaire ou réelle, m'a souvent enfermé dans une image limitée de ce que je croyais ou voulais être.
Quelle importance? Le monde ne tourne pas autour de mon nombril!
Quoi qu'il en soit, c'est ainsi que je suis devenu assassin. J'ai pensé qu'en éliminant ces personnes qui me contraignaient, je devenais plus libre.
C'est cependant embêtant parce que si je pensais à tel prof qui avait projeté sur moi sa psychologie déviante, je devais le retrouver et l'assasiner, lui et parfois quelques membres de sa famille.
Tout cela était très demandant puisqu'il fallait faire disparaître les corps. Le sang, ça tache, croyez-moi !
Mais, rassurez-vous, je devais aussi me rendre libre de cette façon de penser et me libérer avant tout de mon ego qui est la source de toutes les prisons.
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