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Affichage des articles du février, 2021

"Deux jours à New York" de Julie Delpy

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  Julie Delpy a ses admirateurs depuis qu'elle a tourné la trilogie des Before avec Ethan Hawke, réalisée par Richard Linklater. Si on ne la connaît pas, on l'aime encore plus : une belle blonde, mince dans la vingtaine, Française... SI on la connaît... Une gauchiste. Au début de sa carrière, elle était très arrogante et prétentieuse, déjà féministe, un peu hystérique... Ça se comprend parce que dans les années 80 et 90 les réalisateurs français avaient la manie (la perversion?) de déshabiller toutes les jeunes femmes qui débutaient au cinéma, limite pédophilie : Vanessa Paradis, Valéries Kaprisky, Marutska Detmers, etc. Elles y passaient toutes. De ce point de vue, Julie Delpy a bien fait de s’exiler aux États-Unis pour qu'on s'intéresse à elle comme actrice, scénariste et réalisatrice. Elle a dû réaliser trois films jusqu'à maintenant. Deux comédie et un film plus tragique, des films qui ont eu des critiques mitigées. Le chef-d'oeuvre reste à venir.  N'est...

Je dévoile pour le Mois des Noirs (?), ma personnalité racisée préférée de tous les temps.

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  Mais de qui parlez-vous? Dites-nous, on ne peut pas attendre ! Est-ce Normand Bratwaithe? Ou Boule Noire? Ou Philippe Phemiu? Que nenni ! Ma personnalité racisée préférée de tous les temps est Jimi Hendrix. C'est un chocolat mais il est mélangé avec du sang Cherokee, donc doublement victime de la société Blanche patriarcale. Malgré tout, cela ne l'a pas empêché de devenir un héros de la musique blanche, soit le rock and roll qui, s'il a été créé par Chuck Berry, a vu son développement, pleinement conceptualisé par les groupes Anglais et Américains. Ah ! Ils sont forts ces Européens ! Ils prennent une pierre brute et en font de multiples joyaux y ajoutant nuances, subtilités et raffinements. C'est pourquoi on déteste le Blanc, il est trop fort. Quoi qu'il en soit, il sait, il a su, le petit Blanc de la classe moyenne ou non, apprécier un Jimi Hendrix qui venait du soul, mais qui, avec l'influence du Swinging London, a parfaitement assimilé l'esprit du momen...

Trazodone

  Il avait avalé la petite pilule rose qui devait le propulser dans le monde des rêves. C'était il y a cinq heures de cela. Quelque chose en lui résistait, il n'arrivait plus à s'abandonner. Plus tôt, le ventre le taraudait. Se lever pour le savoir, ou non? Il l'avait fait et, enfin libéré, il espérait dormir. Comment arrive-t-on à dormir? En n'y pensant plus et en glissant d'un type d'ondes à un autre niveau. Et si j'écoutais la radio? Elle distrait de soi-même et de ce monologue incessant qui nous donne la sensation d'une continuité. Enfin, par une sorte de miracle, le corps ou l'esprit, ou les deux, abandonnèrent le combat, et le trazodone remplit son usage de somnifère. Il dormit une heure avant la prise de sang de l'infirmier qui allait lui faire mal au plus profond de ses veines.