Jeune coureuse, une histoire sexiste

Je profitais du soleil d'automne dans un parc approximatif sur le banc d'une table de pique-nique aussi approximativement située près d'un parcours que les coureurs empruntent de même que les petites familles avec leurs chiens et leurs enfants.

Une jolie coureuse, toute mince, vêtue d'un petit top rose et d'un collant noir, courait et en passant m'a jeté un coup d’œil comme si elle avait peur que je la poursuive. Ce n'est pas de mon âge, mon amour !

Bizarrement, elle fit un petit détour pour passer devant moi.

- Tu n'as pas vraiment besoin de courir à ton âge.

Elle sourit.

- Et toi, tu cours?

- Non, je ne suis plus capable. Je suis cardiaque.

- Ah !

- Un criminel qui voudrait m'exécuter aurait une proie facile pour satisfaire ses désirs mortels.

Silence.

- Je dois dire que tu es belle comme un coeur.

Elle rougit comme une adolescente qu'elle était me rappelant cette période où les filles veulent tellement un amoureux qu'elle se jette dans vos bras si vous savez y faire. 

- Tu veux un câlin gériatrique? 

Elle s'approcha de moi et je la serrai dans mes bras. mes deux mains s'attardèrent sur la rotondité de ses petites fesses, mais je n'osai pas glisser mes mains dans le collant. Elle sentait bon la sueur.

-Allez, maintenant file à la maison ! Tu as une adresse courriel? 

Elle osa un petit baiser et continua son jogging. Sans doute allait-elle bien mouillée en songeant à cet instant où un vieux "schnock" l'avait trouvée si belle.