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Affichage des articles du décembre, 2017

Freud, Reich, le sommeil

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Boy ! i fait frette, tabarouette s'à rue Bigaouette ! Dormir, quelle joie ! Un des grands plaisirs de la vie après le spaghetti, le poulet et les hamburgers. Mon sommeil est souvent superficiel cependant. L'âge sans doute. (?) Cela reste la meilleure façon de vraiment relaxer, de renouveler son énergie. Freud a fait l'hypothèse qu'il y aurait une tendance à rechercher la quiétude absolue pour l'être vivant, soit la pulsion de mort. Ce qui semble un peu morbide. Il voulait dire, comme manger à satiété quand on a faim, ou éjaculer, pour en finir avec la pulsion. Mais ce n'était qu'une hypothèse. Reich n'était pas d'accord avec lui. D'ailleurs, il n'aimait pas non plus ses cravates (?). Reich arrivait pour rencontrer ces psychanalystes constipés de Vienne et ils les voyait saliver sur sa femme. Il pensait que ce n'était que des frustrés sexuels. Reich croyait que Freud arrivait dépité à la fin de sa vie parce qu'il s'était rendu comp...

Souffleuse à neige - poème

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Ô toi, souffleuse à neige ! Quand tu geins dans la nuit Dans le stationnement de notre édificie Tu es comme la femme qui accouche De ton labeur surgit une montagne Que gravitent les petits enfants Explorateurs dans l'âme S'imaginant quelque Everest Ou rêvant d'une Cordillère lointaine

Chat divers

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Il y a longtemps que je me réveille de bonne heure. J'aime bien. Quitte à faire de longues siestes pendant la journée. J'arrange mon horaire en fonction de celui de Julie. Cinq heures du matin, me voilà tout pimpant à m'étirer et à faire de l'exercice. Je fais le tour du salon pour vérifier que tout y est comme la veille. Parfois un rayon de soleil perce les rideaux et jette une tache de lumière au milieu de la pièce tel un peintre impressionniste ; l'été, il ajoute des oiseaux, de l'autre côté du monde, qui chantent et que je m'amuse à espionner. Ils sont si mignons ses oiseaux, si bien rendus, à la Vélasquez, qu'on en mangerait. Je bois un peu d'eau, puis c'est plus fort que moi, j'ai envie de retrouver ma Julie et de la réveiller. Comme moi, elle est toujours de bonne humeur et bientôt la voici sur ses pieds qu'elles chaussent de mouffettes de laine, appelées aussi pantoufles. Puis elle me donne à manger et verse un peu d...

Concerto de piano No 2 de Prokoviev

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Concerto de piano No 2 de Prokofiev, avec Yura Wang, pianiste chinoise minuscule et jolie comme un manga (bande dessinée japonaise). Quelqu'un jouerait à un piano public un extrait de Prokoviev, les gens penseraient que cette personne jouerait n'importe quoi. Né en 1891 et mort en 1953, étouffé par un club sandwich (à vérifier), le mec est à la limite de la déconstruction tonale : un iota plus loin et on arrive à la musique contemporaine. Mais comme Stavinski, il reste dans les limites de l'harmonie classique, avec une sorte de thèmes dynamisés par une rythmique parfois électrisante.

Pour un début de roman.

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Il aimait dormir. La nuit. Le jour. Ces brefs intervalles de néant lui permettait de fuir cette prison mystérieuse que l'on appelle Vie et qui, en général, il trouvait pénible, ou supportable, mais, presque tout le temps, assez médiocre. En effet, si cette Vie souriait à certains, pour la plupart des individus, elle est une suite d'obligations, de conditionnements, avec une petite dose de plaisirs qu'on s'offre ici et là, comme ce petit chocolat qui fait grossir et qu'on avale en se sentant coupable. Il comprenait néanmoins les riches de la Silicone Valley qui recherchent l'immortalité. Quand on peut tout se payer, c'est dommage de tirer le rideau... Comme si l'argent justifiait tout ! Il se souvenait de ce rêve où il nageait dans un torrent qui le charriait. C'était agréable. Mais ces moments devenaient rares. Il vivait pleinement dans la réalité. Ce truc froid et implacable qui ressemblait, pour lui, à une salle de chirurgie avec tous ce...