Articles

Affichage des articles du mars, 2018

Poème qui imite un poème

Image
Je sais la musique Je sais les aubes claires Je sais le crépuscule Je sais le soleil et la lune Je sais les nuages qui parcourent le ciel pour guider les papillons Je sais la brume qui confond Je sais la pluie froide Je sais la neige chaude et rose Je sais la fin de la nuit Quand l'oiseau chante à la vie

La Vie sexuelle de Catherine M.

Image
Mais en voilà une de petite coquine comme on voudrait en rencontrer plus souvent dans la vraie vie ! Avouons qu'il y a plein d'occasions, surtout au début de l'adolescence où les filles sont plus libres et libertines, me semble-t-il. En fait, il y a plein d'occasions si on sait les saisir. Il ne faut pas laisser passer le moment parce que cela les femmes ne le pardonnent pas.  Être le mâle "alpha" rend la séduction plus aisée. Il y a des hommes qui plaisent plus spontanément la gent féminine. Séduire, c'est surtout vouloir séduire et être sûr de bander bien dur. Mais avouons que si les femmes devenaient spontanément consentantes, nous serions dans un premier temps, décontenancés.  Cette Catherine était plutôt jolie, jeune. Elle avait un petit genre. Plus âgée, elle est aussi distinguée. J'aime bien la touffe "vintage".  (De Wikipédia.)  La Vie sexuelle de Catherine M.   est un récit autobiographique écrit par   Catherine Mille...

Madrigal

Image
Ta chevelure léonine Me rappelle une sanguine D'un peintre jadis inspiré Par une beauté Si j'étais effronté Je quémanderais un baiser Mais j'aime mieux me languir En contemplant ton sourire

Le forcené de l'aphorisme ou Qui riche rien, ni Aryen.

Les dimanches qui ressemblent aux dimanches : les lundis aux lundis : comme la vie est horrible ! Avoir vingt ans est merveilleux, mais cela ne dure qu'une année.C'est toujours merveilleux d'avoir vingt ans parce qu'à vingt ans on a le temps de comprendre pourquoi on est si malheureux. Marcel n'était pas malheureux, même s'il s'appelait Marcel. Qu'importe le nom, une rose sous un autre nom... Il se demandait ce qu'il allait faire de sa vie. On doit rêver,pensait-il, mais en noir et blanc. La vie est simple : il y a trois grands axes : créer, procréer et le reste entre les deux. Se sentait-il capable de passer toute sa vie à créer? On lui prêtait un certain talent pour la peinture. Notre rapport à l'art a changé au cours des siècles. L'oeuvre d'art du monde contemporain, c'est soi-même. L'individu moyen, même celui qui est derrière le guichet du métro, possède sa dose de narcissisme. La vie est apprentissage. Pour appren...

Jean-Paul et Simone à Palavas-les-Flots

Image
Ils étaient arrivés au Camping des Eaux-Bleus à Palavas-les-Flots vers 15 heures.  Jean-Paul avait été saisi par le trop plein d'êtres qui se promenaient sur la plage. "Tous ces corps, pensait-il, existent dans leur subjectivité, mais ils ne se perçoivent pas comme des êtres pour-soi, mais sont enfermés dans leur en- soi. Seuls leurs corps pouvaient donner à leur vie la plénitude qu'apporte la néantisation." Pendant ce temps, Simone avait sorti de son sac le tube de crème solaire. "Vous croyez, Simone, que nous arriverons à monter cette tente? - Je pense, Sartre, que mon action déterminera mon essence de campeur idéal. - Toutefois qu'importe, Heidegger ne disait-il pas que "la technique dans son être est quelque chose que l'homme de lui-même ne maîtrise pas". - Je suis d'accord, Sartre, cependant l'an dernier nous avons manqué de peu d'être élus campeurs de l'année." L'année précédente, i...

Bande de dégueux... Du latin vulgaris, de vulgus, « foule, commun des hommes », « multitude ».

Image
Alain était en train de se curer le nez, assis sur le bol des toilettes. Il avait été pris d'une  diarrhée  dès le matin. Peut-être un virus. Au début, il croyait qu'il allait le vomir - le virus - puis s'était passé comme ça en flots continus et pestilentiels. Pourquoi Dieu s'acharnait-il à nous faire pousser des poils dans le nez et les oreilles? pensait-il. Il n'y avait pas de réponses à ces questions à un certain niveau. Celui qu'il n'atteignait jamais, celui des principes originels et des causes premières. Cependant, il n'était pas fermé à la science, étudiant dans ce domaine, s'étant découvert sur le tard une passion pour la physique. En attendant de fouiller ce qu'on savait sur la biologie des poils, il chiait et se curait le nez, tout en lisant un vieux Hara-Kiri. Ses mucus nasaux, du latin mucus, avaient indéniablement un bon goût. Il entendit entrer quelqu'un, c'était Line ou Sylvie, ses deux locataires qui ...