Littérature et confiture

Les admirateurs de Johnny vont penser que je m'acharne sur "l'idole des jeunes"... vieux (voir les chroniques précédentes). Je réfléchissais au phénomène et je pensais que le Johnny classique a suivi en parallèle la vie du rock. Le rock a atteint son apogée dans les années 70. C'est devenu ce qu'on appelle le "classique rock". De la même façon, le Johnny classique date de cette période. Il avait abandonné la ringardise de sa période yé-yé, ma marraine Line Renaud... le pseudo-Elvis qui fait son service militaire  et et il était parvenu à une bonne synthèse du chanteur pop et rock, en étant plus rock. Sa voix était encore belle, il lui restait un peu de la la grâce de l'éphèbe. C'était la période du Que je t'aime, des concerts avec Polnareff (qui lui même atteint le sommet de sa carrière dans ces  mêmes années). 1975 au maximum, c'était terminé. Pour lui, comme le rock. Le rock allait encore bander pour donner se un e...

Avant le Cirque du Soleil, le cirque était une forme de spectacle qu'on pouvait juger ringarde  (ou pas !) : les mêmes  ficelles faciles pour capter l'attention du public, les mêmes numéros qu'on a pu voir mille fois à la télé (au Ed Sullivan show par exemple ou à l'émission La Piste aux Étoiles, l'équivalent à la télé française ), les clowns qui font rire ou qui font  peur, c'est selon, etc. Le Cirque du Soleil a repris les mêmes numéros. La grande différence a été l'importance apportée à la mise en scène. Le  talent de quelques metteurs en scène a théâtralisé les numéros traditionnels du cirque et leur a donné une nouvelle vie en les  incorporant à une trame narrative et en les enveloppant dans un écrin scénique où tous les éléments étaient magnifiés : une musique inspirée, de beaux  costumes, des éclairage sophistiqués. Les numéros sont restés les mêmes : jonglage, équilibristes, dressage d'animaux (dans les cirques les plus traditionnels),...

Mystery Life ! What is life? Life is an illusion  And a strange jail  that contains everything  Glory and misery Bliss and Pains Love and hate If one awakes One can be everything  And appreciate horror movies Shakespeare's plays Love songs One can be the prince and the princess The dwarf and the blind The artist and the toad The sky and the sea The mirror and the other side of the mirror The fool and the magician Which one do you want to be? The gaoler or the free? 

Que de neige ! Qu'allons-nous faire de toute cette neige? De la crème glacée? Je pensais à notre avenir robotique. Les œuvres de fiction ont déjà mis en scène des robots, du plus mécanique à la forme androïde que l'on confond avec un être humain : "Perdus dans l'espace" (série télé), "2 001, Odyssée de l'Espace" (l'ordinateur Al qui prend le contrôle), "Alien"et "Terminator", des robots menaçants et inamicaux, plus récemment le film Ex Machina. Dans la série suédoise "100% humain", les individus épousent leur robot. Dans le film "Her", le personnage principal devient amoureux de la voix avec qui il échange. On peut comprendre la dépendance à la technologie. Les accrocs du cellulaire le consultent à toutes les cinq minutes. Notre technologie de base, l'électricité, est indispensable à la vie en société. Qu'une personne devienne amoureux de son robot? c'est poussé la fantaisie un peu loi...

Croc-Blanc, une production de Disney, donc on sait que cela va bien se terminer ! Un film de 1991 avec Ethan Hawke, il a l'air tout jeune dans ce film. Jack Conroy a hérité de son père, prospecteur malchanceux, une petite concession dans le Klondike. Lorsqu'il arrive en Alaska, le pays est en proie à la fièvre de l'or. A peine débarqué, il se fait détrousser par trois gredins, Beauty Smith, Luke et Tinker. Cependant, Alex Larson et le vieux Skunker , deux amis de son père, acceptent qu'il se joigne à eux. Les deux hommes convoient jusqu'à son campement le corps d'un copain chercheur d'or. Évidemment, les "Indiens" du film sont super sympas. Les méchants sont des Blancs... Mais il y aussi des gentils ! Quelques méchantes filles qui vendent leurs charmes. En gros, tout est propre et ça finit bien. C'est ce qui compte. Je suis un admirateur de la trilogie des Before avec Ethan Hawke et Julie Delpy. Mon côté sentimental... J...

Oh ! Laura, Le pognon, tu ne l'auras pas C'est Leaticia qui a le blé Pour elle et mes adoptées Ohhhh ! David, Tu resteras les poches vides, C'est Laetitia qui a hérité Et va pouvoir accumuler Ohh ! Public, À Saint-Martin venez me voir S'il reste encore dans vos tiroirs Un peu de fric Pour mes gimmicks Ohh !! Papa J'aurai surtout garder de toi Vieille peau de vache Tes coups de Jarnac Ohh !

Flash photographique. Juste au moment où il allait prendre une photo, la bombe est tombée. Cela se passait à Hiroshima. Les Américains s'en tirent avec n'importe quoi : bombe atomique, bombe au napalm au Vietnam. Pourtant, il y a plein de gens sympas qui jouent de la guitare, comme Rick Beato (YouTube); ses trois enfants ont l'oreille absolue. Le petit Dylan est particulièrement doué. Et les Américains ont inventé l'ordinateur maison. Les boutons à quatre trous. Les fleurs en plastique. (Roy Lichenstein. Wham Bang thank you Mam !)

Je me lève, tel un Dieu de l'Olympe, il est cinq heures trente. Café et demi-pomme. Reverrais-je un jour ce fameux combo franco-italien, cette Citroën-Ferrari, qu'il doit être plaisant de conduire sur les chemins de l'extase, quand on sait maîtriser le moteur!, soit la belle Audrey? Je sens que nous avons eu un béguin réciproque. Elle aime les vieux répugnants libidineux et j'aime les jeunes fraîches. Faits pour nous entendre. Elle aimerait sûrement venir s'ennuyer dans ce deux pièces et regarder des projections de fractals sur une musique transe. Elle deviendrait mon double tantrique et sur une virilité juvénile retrouvée, elle chevaucherait, tandis que je tiendrais ses grosses fesses de maman italienne. Ensuite, nous aurions des jumeaux : des jumeaux mongoloïdes, preuve de notre démesure génétique. Bien sûr, nous serions déçus pendant un temps... les premiers quarante ans, mais les qualités du coeur valent bien les lueurs de l...

C'est avec une grande tristesse que nous apprenons la mort de Thierry Séchan, mort à 69 ans dans son domicile parisien, de mort naturelle. https://www.rtl.be/info/magazine/culture/mort-de-l-ecrivain-thierry-sechan-frere-du-chanteur-renaud-1090335.aspx Son frère boit comme un trou, mais c'est son jumeau de frère qui meurt sec à l'âge où on a tendance à mourir... À partir de soixante ans, c'est le décompte pour les z' hommes ! Mon père est décédé à 64 ans, dans son sommeil. Pour revenir à Thierry Séchan, il avait écrit en quatre volumes des portraits acides de chanteurs connus, Nos amis les chanteurs , qui lui ont valu quelques procès, je crois. De Jean-Jacques Goldman, il notait la mièvrerie et l'absence d'engagement. La couleur du chanteur était le gris quoique son compte en banque n'a jamais été dans le rouge ! Pris entre un frère révolutionnaire et un méga-succès, le chanteur avançait en arrière : trop riche, trop de succès, trop photogénique...

"( une troupe de Noirs marrons se fit voir à vingt pas de là. Le chef de cette troupe, s'approchant de Paul et de Virginie, leur dit : " Bons petits Blancs, n'ayez pas peur ; nous vous avons vus passer ce matin avec une négresse de la Rivière Noire ; vous alliez demander sa grâce à son mauvais maître ; en reconnaissance nous vous reporterons chez vous sur nos épaules." Paul et Virginie , Jacques-Henri Bernadin de Saint Pierre On le voit, les peuples peuvent s'entendre et vivre en harmonie malgré leur différence ! Comme cela est édifiant ! Paul et Virginie est un récit qui ressemble au film "Le Lagon bleu". Peut-être y a-t-il dans la littérature anglaise une histoire semblable qui l'aurait inspiré?