Littérature et confiture

 C'est quoi toutes ces émissions débiles de TV5 ou du Canal Évasion où les gauchistes du Plateau se payent des voyages  avec notre abonnement au câble (des chaînes aussi subventionnées avec nos taxes et truffées de pubs) dans des coins reculés du tiers-monde où personne ne voudrait aller vivre un mois et dans lesquelles ils s'émerveillent des moeurs primitives de l'habitant? On devine vers où ils veulent nous amener : ils veulent que nous souscrivions au multiculturalisme d'État. C'est une sorte de grand égalisateur qui nivelle toutes les cultures. Leur culture vaut la nôtre et nous sommes supposés sentir la fraternité universelle. Cela nous prépare à leur arrivée dans un quartier près de chez vous, un de ces quartiers que les élites multiculturalistes n'habiteraient jamais. Ah ! Qu'il est gentil le bon primitif qui vit de peu mais qui est si généreux devant la caméra et probablement une petite compensation financière ! Ils n'ont rien mais ils sont si ac...

 "La Haute Société" de Woody Allen, le proscrit, avec Kristen... la fille de "Twilight", le demi-navet, Kristen Stewart, l'air baveux de la jeunesse flamboyante et d'autres acteurs dont j'oublie le nom. Woody ne joue pas dans ce film, il a juste réalisé, écrit le scénario, dirigé les acteurs, choisit la musique, les lieux du tournage... C'est un bon Woody et nous sommes tellement coutumiers de sa maîtrise du processus narratif que le film nous semble un bon cru de son oeuvre, mais juger par rapport à l'ensemble de la proposition cinématographique contemporaine, il est très bon. Tout est parfait : les décors, les costumes, les plans, le type qui amenait du café. Notre bon maître nous sert sa recette habituelle : la judaïté avec ses forces et ses travers et ses personnages habituels, le rusé, le sombre philosophe, la réaliste, le voyou ; ensuite un de ses thèmes de prédilection les "relationships", les relations amoureuses si contradictoi...

 Le problème des enfants, je crois, c'est qu'ils manquent totalement de spontanéité. Leurs réactions sont tellement prévisibles. Ils se font mal, ils se mettent à brailler. Vous leur refusez un bonbon et ils en font toute une histoire : ils pleurnichent, insistent, tapent du pied et si vous êtes dans un endroit public, ils vous humilient devant tous les gens qui vous regardent de façon ahurie.  Quand ils jouent avec d'autres enfants, inévitablement ça se termine en querelles jusqu'à ce que vous interveniez pour arrêter ces enfantillages.  Vous voyez, vous voyez, enfantillages, on a même forgé un mot pour qualifier leurs comportements irrationnels! Tout le registre analogique les concernant est du même ordre : pleurnicheries, bouderies, bébé lala, infantilisme, etc. Pour revenir à la nourriture et à leur goût démesuré pour les cochonneries, on pourrait penser qu'un être qui vient de naître serait spontanément attiré par ce qui est sain et bon pour sa croissance. Mais...

La personnalité d’un individu est le tonneau des Danaïdes, un puits  sans fond dans lequel on ne finit jamais de tomber. Chaque individu  est probablement façonné dès sa conception en héritant le code  génétique de ses géniteurs, puis, dès qu’il a un cerveau, mille  impressions s’engravent dans son être. Dès la petite enfance, il  grandit, espèce unique, et ses racines et son tronc le feront croître  d’une certaine façon : voici le vent qui le tasse vers la droite, voici  ses frères et sœurs qui le bourrassent vers la gauche. Au sortir de  l’enfance, il ne sera plus possible de le déraciner, de le rendre droit  s’il penche d’un côté. On coupera des branches ou on guidera sa  croissance avec un tuteur pour corriger sa verticalité.