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Affichage des articles du janvier, 2020

L'Histoire de Pi ou pourquoi je suis "spéciste"

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L'Histoire de Pi est un film qui n'a pas été réalisé par un réalisateur canadien mais il aurait pu. Avec sa composante multiculturelle, c'est le film parfait pour aller chercher des subventions de Téléfilm Canada et des crédits d'impôts de tous les gouvernements, du municipal au provincial, en passant par votre député... Il y a cette scène où sur le bateau qui les amène au Canada, le père de Pi exige du cuisinier, joué par Gérard Depardieu, qu'on lui serve un met végétarien. Le méchant Blanc résiste ! Le méchant Blanc aurait dû comprendre, par science infusée?, que les In diens ne mangent pas de viande et il n'est pas question que ceux-ci s'adaptent ! Mais arrivé dans le pays post-national, il n'y a plus de problèmes. On voit Pi avec sa femme vivant à Montréal (il mange de la viande cependant, il a fait un effort pour s'adapter). Il est à Montréal, notre ancienne ville québécoise, mais il aurait pu être à Toronto, à Winnipeg. Toute la partie o...

Chronique culturelle No 256 : Cinéma et séries

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Comme je l'écrivais hier sur Twitter, les chaînes de films (canal Frissons, Cinépop, Starz) nous enquiquinent maintenant avec des séries. Dans le cas de Frissons, de vieilles séries. Les autres chaînes, je ne sais pas, probablement plus récentes parce qu'on y voit souvent des Noirs démographiques pour bien montrer que le producteur et Hollywood ne sont pas racistes, ou des séries où la femme est a le rôle principal parce que le féminisme a un renouveau idéologique depuis quelques années. J'ai commencé à en regarder une, en trois épisodes d'une heure et demie, d'après Stephen King, La Tempête. Après une heure, j'ai trouvé que l'action n'avançait pas, qu'on se perdait en détails  inutiles, bref que le réalisateur étirait la sauce pour remplir son contrat. À chier ! Ce n'est pas pour rien si les films, en général, durent une heure trente, deux heures au maximum, la même chose pour les spectacles, une heure trente et quinze minutes pour le rappe...

Poème sur la vie

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La vie est un cadeau précieux. La vie est aussi un mystère insondable. Une bulle de savon. Un état éphémère. Peut-être une illusion. Un jeu virtuel joué par la conscience infinie. Elle emprunte nos corps. Elle anime nos vies. Elle fait le jour et la nuit. Elle peint les paysages et fait voler les oiseaux. Puis elle reprend la donne. Et nous laisse au bord du puits à contempler l'obscurité profonde des eaux stagnantes.

Le cas Matzneff, la censure...

Le cas Matzneff me rappelle un peu le cas Woody Allen. Ce dernier a eu un comportement limite avec sa belle-fille, mais est-ce que cela tombait sous le coup de la loi? Matzneff avait des relations avec des adolescentes qui avaient l'âge du consentement dans la plupart des cas à Paris. L'ancien directeur de La Table Ronde, Denis Tillinac, le mentionne dans un de ses livres. Il écrit qu'il l'avait toujours vu avec des filles qui lui paraissaient assez âgées.  C'est son comportement à Manille qui aurait pu lui valoir la prison. Mais comment voulez-vous prouver cela aujourd'hui? La justice française a laissé passer le cas, il y a prescription. Que penser des maisons d'édition qui le publiait? À l'époque, cela ne créait pas le scandale parce que c'était marginal. Quand Matzneff passait à Apostrophes, on lui parlait de ses amours avec des adolescentes, mais jamais avec des mineures philippins. On ne publierait pas cela aujourd'hui. On peut dire...

Questions aux personnalités du Plateau

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Que pensez-vous du Grand Remplacement à Mountreehall (autrefois Montréal)? Percevez-vous une différence? Y a-t-il une pertinence à maintenir à Mountreehall une production médiatique qui ne reflète plus la vie québécoise? Voilà des questions qui seraient intéressantes à poser à nos vedettes de la télé qui s'agitent dans le microcosme que l'on dénomme "Le Plateau" et qui sont si montréalo-centristes comme la pétillante Catherine qui aime répéter son nom, Pogonat (au cas où on ne le saurait pas déjà). Évidemment, quand notre petite vie se déroule dans un seul quartier, qu'on ne prend pas le métro (vous savez celui où il vaut mieux ne pas trop regarder les gens dans les yeux...), quand nos revenus disproportionnés n'ont rien à voir avec ceux de la population en général ; on arrive à se créer une vie idéale construite avec quelques certitudes de la bien-pensance idéologique (la diversité, le féminisme, l'anti-racisme, la théorie du genre, l'immigration ...

L'Orchestre Métropolitain, fleuron québécois

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Je regarde "Ensemble", un excellent documentaire sur l'Orchestre Métropolitain dit de Montréal (l'ancienne ville québécoise). On se demande si ce n'est pas la dernière réalisation québécoise avant le Grand Remplacement maintenant complété à Mountreehall? L'Orchestre, d'après ce qu'on peut voir dans le documentaire, est formé en grande partie de Québécois francophones. Il y a quelques Anglos-Québécois, bien intégrés à l'orchestre, ça existe. Et une Québécoise d'origine russe, entre autres, une Européenne donc. (Les Asiatiques, par ailleurs très brillants, n'ont pas encore remplacés tous les musiciens!) À noter le grand nombre de femmes, ce qui devrait plaire à notre féminisme institutionnel. Ce n'est pas un boysclub. Le premier violon est une femme. On apprend que l'Orchestre n'a pas eu de subventions du Conseil des Arts du Canada la première année. Faut-il s'en étonner venant de cette institution fédérale anti-québéc...

"Copiez, disait Dali, il en restera toujours quelque chose."

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